LE MOT DU PRÉSIDENT SUR LA PENSION ALIMENTAIRE
Parler de la pension alimentaire revient souvent à parler du devoir des pères et valider leur rôle de pourvoyeur d’argent auquel notre société conservatrice s’est habituée, et en même temps, notre société se targue d’égalité et voir même d’équité. On confond le droit et une certaine évolution de société à laquelle nous voudrions nous hisser, nous les nouveaux pères car nous voulons atteindre une équité dans la coparentalite ! Quel programme et quel combat ! La plupart d’entre nous se voient refuser la garde alternée quand la mère s’y oppose et l’on peut même entendre que ce serait un bon moyen pour les pères de ne plus payer leur dû ! La pension alimentaire vient couvrir un problème bien plus profond et qui atteint cette question beaucoup plus primitive de « Ne touche pas à mon enfant ! Il est à moi ! Je suis la mère et tu es le père ! » Et utiliser la menace des attouchements des pères sur les enfants n’émeut personne et même conforte bien l’idée que chaque père est un violeur potentiel ! Le dernier gouvernement s’est targué de voter une loi le jour de la journée de la femme pour faire évoluer les paiements des pensions, et cet évènement conforte bien l’idée que ce sont les hommes qui paient et les femmes qui reçoivent ! Quel archaïsme! Certes, la loi est la loi et nul ne peut s’y soustraire mais comment faire évoluer les lois, et c’est bien la question ! Combien de papas paient la pension et combien de femmes paient la pension ? C’est le vrai problème de l’équité ! Nous sommes une société machiste avec des hommes pourvoyeurs d’argent et dont le salaire est supérieur à celui des femmes dans la moyenne et avec des femmes prostrées dans leur rôle de mères à gosses et qui hurlent leur pension ! Nous avons du chemin à faire et bon courage à tous les pères qui veulent être des re-peres ! Bien à vous chers pères. Dominique PACTEAU, président re-pere