Re-père, un moyen de revendiquer la place du père souvent, je pense, abîmée dans notre société par des préjugés aliénants qui confortent finalement cette situation alors qu'il est nécessaire de faire évoluer les mentalités des parents aussi bien du côté du père que de la mère.
C'est plutôt en encourageant un parent fragile ou qui a pu être défaillant dans son rôle, à s'impliquer, peut-être en suivant des conseils éducatifs si c'est nécessaire tout en respectant l'autre parent plutôt qu'en le condamnant purement et simplement à l'éloignement de ses enfants comme j'ai pu être témoin de la part de certains magistrats en affaires familiales dans leur décision ou attentisme. Il s'agit bien de l'intérêt de l'enfant avant tout, pourtant je pourrai avoir l'impression que malheureusement des décisions sont prisent sans raison réelles nécessaires pour le court terme et sans possibilité évolutive alors que paradoxalement les délais pour avoir une audience et ensuite un jugement sont extrêmement long.
Il faudrait pouvoir faire évoluer le système des institutions, entre autre celui de la justice dans les affaires familiales qui prend parfois, je pense, une place trop importante dans ces décisions qui déresponsabilisent les parents alors que ce devrait être le contraire. Je ne sais pas s'il faut continuer à légiférer en faisant évoluer les lois qui pourraient protéger la famille ou plutôt laisser plus de place à l'initiative pour rendre une égalité au niveau des parents dans leur propre responsabilité.
Je pense, pour ma part, que ce serait en agissant en amont, par exemple à la maternité que l'on devrait proposer aux parents qui le souhaitent des moyens et des outils pour donner de bons repères qu'ils n'ont peut-être pas eu de part leur propre éducation donnée par leurs parents qui ne correspond plus à la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui. Nous ne sommes pas parents de façon innée nous le devenons en apprenant tous les jours à l'être.
Faire appel à la justice familiale devrait devenir quelque chose encore plus exceptionnel et qu'il devrait être privilégié avant tout le dialogue entres parents en les renvoyant à leur responsabilité par des accords entres eux voire à l'aide d'un médiateur.
Pourquoi instituer d’emblée des droits de garde et d'hébergement comme si dans une séparation il fallait mettre un cadre sans inviter avant les parents à discuter en mettant en place un moyen équitable de partage de temps avec leurs enfants. Certes une décision de justice peut être un moyen pour protéger avec un minimum de cohérence afin que les enfants gardent une relation avec leur deux parents en cas de désaccord profond mais cela risque aussi d'ancrer une situation qui pourrait évoluer dans ce partage de temps. Cette situation semble malheureusement fréquente selon les témoignages que j'ai pu recueillir. Je pense qu'il faudrait encore agir en amont car une séparation dans un couple est un traumatisme et agir à chaud et avec les émotions que cela suscite est forcément négatif et c'est malheureusement au moment de l'ordonnance de conciliation ou de non conciliation que les choses se figent et il est difficile de faire évoluer la situation s'il reste un conflit entre les antagonistes que seraient devenus des parents et ex couples.
J'en appelle aussi à notre cher président Macron récemment élu qui devrait être sensible à cette évolution de la famille dans notre société d'aujourd'hui. Lui qui dans ses discours veut protéger les français. Lui aussi qui est issu d'une famille de parents divorcés et qui vit dans une famille recomposée. Quels sont ses projets pour une meilleure égalité entres parents pour un mieux être pour leurs enfants ?